Il s’agit d’un travail pluridisciplinaire impliquant des juristes, des sociologues, des chercheurs en sciences de l’information et de la communication et des psychiatres, associant ainsi sciences humaines et sciences dures.

Il s’articule autour de deux axes : 

• un volet juridique qui vise à déterminer le statut de ces productions en confrontant l’état du droit et les pratiques des art thérapeutes. 
• un volet muséologique qui doit permettre de recenser les pratiques et les lieux d’exposition et in fine d’établir un protocole de conservation de ces productions.

Le 22 et 23 juin aura lieu – amphi Couzinet -  un colloque restituant les travaux des juristes et des muséologues. Les productions d’art thérapie suscitent de multiples interrogations juridiques : s’agit-il de documents thérapeutiques, ou à l’inverse d’une œuvre au sens de la protection organisée au titre des droits d’auteurs ? Est-il possible d’envisager une protection au regard du droit du patrimoine ?

Au plan muséologique, ces productions peuvent-elles faire l’objet d’exposition ? Leur protection peut-elle être organisée dans un but esthétique ou dans un perspective de déstigmatisation de la maladie, selon le concept d’empowerment de la santé. La participation de la radio Microsillon en constituera une illustration pratique.

Ces travaux se poursuivront au mois de décembre par un colloque interrogeant les liens entre l’art brut, l’art singulier et  l’art thérapie. Le documentaire intitulé « L’art thérapie en Occitanie » y sera présenté de manière inaugurale.