Activités
L’acceptabilité sociale : enjeu de gouvernance, enjeu de société. Appel à communications
L’acceptabilité sociale : enjeu de gouvernance, enjeu de société. Appel à communications
du 30 septembre 2022 au 20 novembre 2022
MSHS, campus Saint Jean-D'Angely, Nice
L’acceptabilité sociale : enjeu de gouvernance, enjeu de société
Les crises récentes au niveau international, que ce soit la pandémie de COVID19 ou plus récemment la guerre en Ukraine, génèrent des situations extraordinaires au sens littéral qui interrogent le pouvoir politique, les organisations (entreprises, ONG, associations, collectivités, syndicats…) et les individus. De l’échelle macrosociale à la focale microsociale, la notion d’acceptabilité sociale est de plus en plus présente. On peut la définir comme « l’assentiment de la population à un projet, ou à une décision résultant du jugement collectif que ce projet ou cette décision est supérieure aux alternatives connues incluant le statu quo » (Gendron, 2014). Une littérature significative sur ce sujet s’est constituée depuis une vingtaine d’années où par itération successive, on cherche à définir ce concept. L’acceptabilité sociale peut s’apparenter à une stratégie de relations publiques pour éventuellement anticiper des conflits, et elle peut simultanément être comparée à un dialogue entre la société civile et les décideurs (Battellier, 2012). Les enjeux de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) sont pour certains « les fondements de l’acceptabilité sociale » (Yates, 2018). L’acceptabilité sociale est présente dans la sphère de l’entreprise, mais elle interroge également le politique où les prises de décision avec un mode participatif de gouvernance se développent grâce au potentiel de coordination et de partage des nouvelles applications numériques. Le thème de la démocratie participative qui conteste de plus en plus la représentativité et la légitimité des élus est un levier important des mouvement sociaux et politiques à l’œuvre. Le concept de d’acceptabilité sociale est sous-jacent à ce thème d’une actualité brûlante (Friser et Yates, 2021). Il existe donc une littérature qui tente de définir l’acceptabilité sociale, que cela soit au niveau conceptuel ou empirique, à travers un champ d’application singulier (Terrade et al. 2009), (Charest et Saglietto, 2020), (Simard, 2021). Il n’en demeure pas moins que nous partageons l’idée que « l’acceptabilité sociale demeure peu consolidée du point de vue de la théorisation » (Baba et Raufflet, 2015) puisque celle-ci peut s’appliquer à différentes échelles ainsi qu’à une multitude d’objets et de projets.
A partir de ces constats, le présent appel à communication propose d’interroger le concept d’acceptabilité sociale selon trois axes complémentaires.
Télécharger l'appel à communication
Calendrier prévisionnel
- 30 septembre 2022: Publication de l'appel à communication
- 20 novembre 2022: Date limite de réception des proposition de communication selon le format suivant >> https://www.acceptabilite-sociale-lecolloque.org/wp-content/uploads/2022/09/document-de-soumission-de-communication.pdf
- 20 décembre 2022: Retour aux auteurs
- 30 mars 2023: Dépôt de l'article final
- 10 juin 2023: Envoi des communications retenues par le comité scientifique
Recommandations aux auteurs :
- Le format des articles est de 35 000 signes espaces inclus
- Les envois doivent se faire au format word avec le prénom et le nom du premier contributeur dans le nom du fichier
- Chaque article est évalué de façon anonyme par deux experts
- Les articles doivent respecter les normes de l’ouvrage aux Presse des Mines >> https://www.acceptabilite-sociale-lecolloque.org/wp-content/uploads/2022/09/FeuilleStyle-1.pdf
- Les communications définitives doivent parvenir au plus tard le 30 mars 2023 à l’adresse suivante : (christophe.alcantara@ut-capitole.fr )
Comité scientifique (Droit, Gestion, Info&Com)
- Christophe Alcantara, Maître de conférences HDR, IDETCOM, Université Toulouse 1 Capitole
- Francine Charest, professeur titulaire, Université Laval
- Alain Lavigne, professeur titulaire, Université Laval
- Charles Moumouni, professeur titulaire, Université Laval
- Martine Regourd, professeur des universités, IDETCOM, Université Toulouse 1 Capitole
- Laurence Saglietto, professeur des universités, GREDEG UMR CNRS, Université Côte d’Azur
- Mai-Anh Ngo, ingéneure de recherche, GREDEG UMR CNRS, Université Côte d’Azur