La deuxième édition des Assises du NewSpace a accueilli plus de 800 personnes pendant deux jours (5-6 juillet) dont plusieurs ministres et parlementaires, à la Station F à Paris. Cet événement est devenu incontournable dans l’écosystème spatial et NewSpace national.

Le New Space désigne une industrie spatiale née aux États-Unis. Son développement

est favorisé par un cadre juridique américain adapté aux activités spatiales commerciales qui accroît considérablement l'accessibilité et l'attractivité de l'espace. Contrairement à ce qu'elle suggère, l'expression « New Space » ne désigne pas un renouveau mais une ouverture de l'espace à de nouveaux acteurs et une extension du champ d'application des technologies spatiales.

Elle se traduit dans les faits par la privatisation de l'accès à l’espace et l'arrivée dans l'économie spatiale de nou­veaux mod­èles économiques émer­gents, prô­nant l’agilité, l’innovation et une plus grande prise de risque (tech­nolo­gie et économique).

C’est ain­si que de jeunes entre­pris­es privées ten­tent de se faire leur place dans ce domaine très com­péti­tif qu’est le spatial. Si c’est aux États-Unis que s’est développé le New Space, l’Europe tente aujourd’hui de reprendre du terrain, et la France est un des pays les plus en avance.

l’Europe tente aujourd’hui de reprendre du terrain, et la France est un des pays les plus motivés.

l’Europe tente aujourd’hui de reprendre du terrain, et la France est un des pays les plus motivés.

Ce secteur stratégique et à fort impact, désormais plus accessible, ouvre un nombre considérable d’opportunités et les acteurs du spatial français doivent faire face à des enjeux en pleine mutation pour rester dans la course internationale.

Autour d’échanges et de débats, cet évènement a rassemblé plus de 44 entreprises, dont des startups de la spacetech et du numérique, des industriels, des sociétés de services, des investisseurs, des représentants de l’État. Ces acteurs et clients finaux des écosystèmes spatial, numérique et de l’innovation ont étudié en profondeur les problématiques actuelles et futures du New Space autour de tables rondes, ateliers et interventions traitant des thématiques structurantes : financement, commande publique, partenariats, recherche et formation, etc.

L’axe Espace(s) (Nouvelles Frontières, Nouveaux Marchés, Nouvelles Opportunités) de l'IDETCOM poursuit un objectif ambitieux, celui de fédérer des recherches pluri-disciplinaires (droit, économie, physique, sociologie, histoire) autour d’un nouveau concept, celui de l’Espace et plus justement, des Espaces.

Sirius est une chaire d’entreprise, fondée sur un partenariat public-privé original entre trois opérateurs majeurs du secteur spatial mondial (le CNES, Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space) et deux établissements d’enseignement supérieur réputés : l’Université Toulouse Capitole et la Toulouse Business School.

La Chaire SIRIUS et l’UT Capitole (IDETCOM, Axe Espace(s)) étaient puissances invitantes aux côtés de 16 autres institutions ou entreprises prestigieuses. L'UT Capitole avec l’ISAE-Supaero sont les seuls représentants du monde académique.

M. Lucien Rapp, directeur scientifique de Sirius et professeur à UT Capitole, est intervenu sur le marché des données d’origine spatiale et sur le projet de mise en place d’un Conseil National de l’Espace.

Il a également, parmi les nombreux échanges et débats de l’événement, animé des table-rondes avec des intervenants de premier plan, notamment les principales têtes de réseau nationales et européennes.