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Thèse soutenue par Luis Felipe Sanchez-Arias : "Projet territorial et participation citoyenne. Etude sur l’ambigüité et les fonctions latentes de la figure du projet". Sous la direction du professeur Pascal Roggero, IDETCOM
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Thèse soutenue par Luis Felipe Sanchez-Arias : "Projet territorial et participation citoyenne. Etude sur l’ambigüité et les fonctions latentes de la figure du projet". Sous la direction du professeur Pascal Roggero, IDETCOM
le 17 décembre 2020
15h
L’IDETCOM a le plaisir de vous informer que M. Luis Felipe Sanchez-Arias doctorant sous la direction du professeur Pascal Roggero a soutenue sa thèse avec succès et a obtenu le doctorat sur le sujet suivant : " Projet territorial et participation citoyenne. Etude sur l’ambigüité et les fonctions latentes de la figure du projet ".
Résumé :
Cette thèse porte sur le projet dans son essence ambiguë et paradoxale dans un contexte territorial, par l’abordage du fonctionnement du « Système Municipal de Planification (SMP) » participative de Cali en Colombie depuis 1998. Axés sur les mêmes règles formelles de décision et le même outil d’articulation, les vingt-deux territoires où il opère reflétent une variété de réalités projectuelles assez contrastées, allant d’un extrême conflictuel et parcellaire, à un extrême intégrateur des problèmes locaux proche d’une vision commune projectuelle. La question centrale abordant les processus sociaux et les propriétés structurelles conditionnant la fonctionnalité de la figure du projet territorial, elle élabore le problème de son ambigüité fonctionnelle, en mettant en exergue des effets non voulus ni prévus, tout comme les fonctions latentes mertoniennes. Vues comme des formes de régulation, ces dernières vont de la capture des bénéfices au bien-être général. En outre, pour approfondir sur ces réalités projectuelles territoriales, le concept de Séquence Génétique d’E. Friedberg depuis la Sociologie de l’Action Organisée (SAO) a été opérationnalisé à la manière d’un continuum au sein duquel les territoires ont été mesurés et classés en termes du concept de capacités relationnelles d’intégration de leurs habitants. Dans une démarche de méthodes mixtes, et après l’identification des sources institutionnelles et sociales de l’indétermination fonctionnelle, une démarche par simulation multi-agents sur le méta-modèle Soclab a été suivie. En tant que formalisation de la SAO, ce logiciel a permis de modéliser et simuler le comportement organisationel en opérant le paramètre d’Identification au Groupe comme variable de contrôle. Elle a ainsi révélé l’organisation interne et les propriétés structurelles et morphologiques de la projectualité territoriale. Les fonctions sociales répérées sont, d’abord, sa fonction manifeste en tant qu’instrument de planification dans le cadre d’une vision commune ; et deuxièmement, quatre fonctions latentes, à savoir: i. Instrument de distribution égalitaire pour éviter le conflit, ii. Instrument de renforcement d’une position dominante dans un réseau ou hiérarchie sociale donnée, iii. Instrument de maximisation des ressources, et iv. Instrument de légitimation-construction identitaire.
Cette thèse porte sur le projet dans son essence ambiguë et paradoxale dans un contexte territorial, par l’abordage du fonctionnement du « Système Municipal de Planification (SMP) » participative de Cali en Colombie depuis 1998. Axés sur les mêmes règles formelles de décision et le même outil d’articulation, les vingt-deux territoires où il opère reflétent une variété de réalités projectuelles assez contrastées, allant d’un extrême conflictuel et parcellaire, à un extrême intégrateur des problèmes locaux proche d’une vision commune projectuelle. La question centrale abordant les processus sociaux et les propriétés structurelles conditionnant la fonctionnalité de la figure du projet territorial, elle élabore le problème de son ambigüité fonctionnelle, en mettant en exergue des effets non voulus ni prévus, tout comme les fonctions latentes mertoniennes. Vues comme des formes de régulation, ces dernières vont de la capture des bénéfices au bien-être général. En outre, pour approfondir sur ces réalités projectuelles territoriales, le concept de Séquence Génétique d’E. Friedberg depuis la Sociologie de l’Action Organisée (SAO) a été opérationnalisé à la manière d’un continuum au sein duquel les territoires ont été mesurés et classés en termes du concept de capacités relationnelles d’intégration de leurs habitants. Dans une démarche de méthodes mixtes, et après l’identification des sources institutionnelles et sociales de l’indétermination fonctionnelle, une démarche par simulation multi-agents sur le méta-modèle Soclab a été suivie. En tant que formalisation de la SAO, ce logiciel a permis de modéliser et simuler le comportement organisationel en opérant le paramètre d’Identification au Groupe comme variable de contrôle. Elle a ainsi révélé l’organisation interne et les propriétés structurelles et morphologiques de la projectualité territoriale. Les fonctions sociales répérées sont, d’abord, sa fonction manifeste en tant qu’instrument de planification dans le cadre d’une vision commune ; et deuxièmement, quatre fonctions latentes, à savoir: i. Instrument de distribution égalitaire pour éviter le conflit, ii. Instrument de renforcement d’une position dominante dans un réseau ou hiérarchie sociale donnée, iii. Instrument de maximisation des ressources, et iv. Instrument de légitimation-construction identitaire.
Partenaires :
Composition du jury :
- M. Pascal ROGGERO, Université Toulouse 1 Capitole, Directeur de thèse
- M. Ali AÏT-ABDELMALEK, Université Rennes 2, Rapporteur
- M. Simon LAFLAMME, Université Laurentienne, Rapporteur
- Mme Marina CASULA, Université Toulouse 1 Capitole, Examinatrice